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Chasse/Piège

Piège


6020 Chasse, petite chasse et pièges
Chasse, petite chasse et pièges 6020

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Chasse, petite chasse et pièges

Tirée de l'Encyclopédie, ou Dictionnaire Raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers de Diderot et d'Alembert (1750). La vignette représente un paysage, dans lequel une piece de terre au bord du bois, est l'emplace - ment convenable pour tendre la grande mue de 18 piés de long sur 14 de large, dont on se sert pour prendre les faisans vivans que l'on fait venir sous la mue, en y mettant un appât convenable. Fig. 1. La mue dont un des longs côtés pose à terre, & est arrêté avec des piquets, ou appuyé con - tre quelque souche. L'autre côté est soutenu par deux bâtons de trois piés & demi de lon - gueur, du haut desquels partent deux ficelles qui se réunissent en une à quelque distance. Cette ficelle va traverser quelque buisson ou broussailles, derriere lesquels le chasseur est caché. Fig. 2. Le chasseur qui en tirant à lui la ficelle, quand il voit les faisans sous la mue, fait tomber les bâtons qui la soutiennent. Bas de la Planche. Fig. 1. Cage quarrée dite à rideau, vûe en perspective & toute montée; on y prend des éperviers, des tiercelets, &c. Le poids de l'oiseau en b fait lever la bascule c; le poids a s'échappe; la corde d tire la tringle e vers g, & la cage se trouve fermée par le filet qui tient à cette tringle. Fig. 2. Coupe transversale de la cage. Fig. 3. Plan de la cage; le rideau est à demi - fermé.

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Chasse, petite chasse et pièges

6019 Chasse, petite chasse et pièges
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Chasse, petite chasse et pièges

Tirée de l'Encyclopédie, ou Dictionnaire Raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers de Diderot et d'Alembert (1750). Fig. 1. Piége à prendre des geais, & vase plein d'huile servant au même usage. C'est une espece de collet qu'on appelle repenelle; a est le ressort qui le serre; b, le collet; c, la che - ville mobile qui le tient tendu, & que l'oiseau qui la prend pour son repos, déplace par son poids; quant au vaisseau d rempli d'huile de noix: on dit que cet oiseau s'y plonge, & que quand ses aîles en sont trempées, il ne peut plus voler. Fig. 2. Autre piége à prendre des oiseaux. Soient deux filets assemblés x, y par une corde torse a, b; soit un bâton c, d passé dans cette corde; soit ce bâton tenu dans la situation qu'on lui voit, par la ficelle e; soit l'appât placé en g. Le poids ou le mouvement de l'oiseau en g dérange l'arrêt f; l'arrêt f dérangé, le bâton c, d est déplacé; le bâ - ton c, d, déplacé, la corde torse agit & fait fermer les deux filets entre lesquels l'oiseau est pris. Fig. 3. Piége en arbalêtre à prendre les loirs. Il est aisé de voir comment à l'aide des pieces a, c, d, ce piége se tend, & comment il agit par le moyen de l'arc b. Fig. 4. Le même piége tenu tendu par le seul obstacle mobile g. Fig. 5. Profil du même piége, fig. 3. Fig. 6. Chambre à prendre les loups; aaa bbb PPP, bâti de la chambre. L'animal vorace saisit l'appât Y; il tire la corde X V; la corde X V tire le bâton T; le bâton T déplacé, la porte M S est poussée par le poids D qui appuie sur elle, & l'animal s'est en - fermé. Fig. 7. Trappe à loups; c'est dans une fosse; le piége de la figure précédente répeté. L'animal allant sai - sir l'appât, fait enfoncer la trappe, qu'un obstacle tenoit entr'ouverte.

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